Steve, Paul, Gérard, Gilbert... et les autres ???

Que ce soit pour les téléphones portables ou les voitures, la mise en scène de chaque sortie de nouveau modèle renforce l’attente du consommateur pour les innovations. L’idée est bien de créer un choc «affectif» autour d’une marque et de susciter une adhésion plus forte de ses «fidèles».

Ce qui est vrai pour ces secteurs se répand dans tous les aspects de la vie quotidienne et l’hôtellerie n’échappe pas au mouvement. Il y a une quarantaine d’années, sa transformation a été portée par l’arrivée de concepts, développés à grande échelle par des pionniers de génie, créant à chaque fois une communauté d’utilisateurs séduits par la nouveauté. Et puis est arrivée la nécessité de gérer au mieux les actifs, la finance, la distribution...

Il est vrai que les hôteliers ont dû affronter une succession de vagues, qu’elles soient immobilières, technologiques, financières et aujourd’hui créatives qui les obligent à faire front de tous les côtés à la fois. Pour ne pas se laisser déborder et pour (re)créer le lien affectif vers l’hôtellerie, il est urgent de repenser les produits, d’y intégrer intelligemment les dernières innovations technologiques et de proposer plus de prestations à la carte qui rencontrent l’adhésion du public. Au moins, s’ils ne sont plus à l’origine de la vague, les hôteliers doivent la prendre au plus vite et surfer sur la crête plutôt que rester collés dans le creux.

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