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Le blog de Georges Panayotis, expert en tourisme et hôtellerie
23 octobre 2014

Rien ne sert de courir, si c'est pour manquer de souffle

 

L’évolution récente de l’industrie hôtelière a été, pour une bonne part, une course poursuite pour s’adapter avec précipitation à un monde où la nature du pouvoir change, à un monde où de nouveaux acteurs dictent leur loi. L’adaptation devient nécessaire quand l’anticipation n’a pas été suffisamment forte pour surfer sur une tendance qui se forme. Ce temps de retard est préjudiciable et il s’agirait de ne pas rater la prochaine vague.

Quand le marché immobilier a commencé de flamber, les groupes hôteliers ont saisi l’occasion de réaliser à juste titre des plus-values de cession sur leurs actifs anciens, valorisant ainsi leurs entreprises et dégageant des moyens qui auraient dû – pu – être investis dans les outils commerciaux et marketing, les nouveaux développements ou les innovations produits. Force est de constater qu’une bonne part est retournée aux actionnaires, signe de la prédominance des financiers sur les opérationnels.

Parallèlement, les investisseurs, propriétaires des actifs hôteliers, ont aussi fait monter la pression sur les hôteliers devenus de simples opérateurs. Qu’il s’agisse du calcul des loyers en cas de contrat de location ou de la négociation des contrats de gestion avec des impératifs de performances, les opérateurs ont vu leur marge de manœuvre se réduire à vue d’œil...

 

Pour lire la suite : http://www.hospitality-on.com/edito/editos/rien-ne-sert-de-courir-si-cest-pour-manquer-de-souffle/

 

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